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L'association MEMORIAL98, qui combat contre le racisme, l'antisémitisme et le négationnisme a été créée en janvier 1998, lors du centenaire de l'affaire Dreyfus.  

Son nom fait référence aux premières manifestations organisées en janvier 1898, pendant l'affaire Dreyfus, par des ouvriers socialistes et révolutionnaires parisiens s'opposant à la propagande nationaliste et antisémite.

Ce site en est l'expression dans le combat contre tous les négationnismes

(Arménie, Rwanda, Shoah ...)

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Retrouvez aussi le quotidien de l'info antiraciste sur notre blog d'actus :

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Pour correspondre avec nous, nous proposer des articles ou des informations,

pour toute question : 

contact@memorial98.org

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 23:56

 

La droite allemande joue avec le feu raciste

A l’approche d’importantes élections régionales le 27 janvier, la droite allemande en difficulté sur le plan social
et politique (face notamment à l’exigence de la mise en place d’un salaire minimum) lance de nouveau une campagne xénophobe.
Elle suit ainsi une tendance croissante en Europe; la droite traditionnelle, suivant l’exemple sarkozyste, n’hésite pas à recourir à des thèmes issus de l’extrême droite

Prenant appui sur l’agression d'un retraité par deux jeunes issus de l'immigration,  la CDU (démocratie chrétienne) vient de relancer le débat sur un durcissement des peines à l'encontre des jeunes délinquants issus de l'immigration.
A l'origine de cette polémique, Roland Koch,dirigeant de la CDU et ministre-président de Hesse , l'une des trois régions concernées par ce scrutin à valeur de test pour les alliés/ennemis du  gouvernement de grande coalition.
"Nous avons trop de jeunes étrangers criminels! ", a-t-il déclaré dans un entretien à la Bild Zeitung du 28 décembre 2007.
M. Koch a présenté des propositions qui prévoient notamment l'augmentation de la peine maximale de prison de 10 à 15 ans pour les jeunes délinquants et l'expulsion des étrangers condamnés à au moins un an de prison ferme.
Le débat enfle depuis les propos polémiques de Koch, qui a reçu l'appui de son parti et de la chancelière Angela Merkel. La gauche et les associations de lutte contre le racisme ont dénoncé la provocation.
 
Stephan Kramer, secrétaire général du conseil des juifs d'Allemagne, a accusé la campagne de M. Koch de se différencier "à peine de celle du NPD", le parti néonazi allemand.
Koch est un habitué des campagnes xénophobes. Il avait déjà été élu en 1999 en organisant une pétition contre le droit à la double nationalité des personnes issues de l’immigration, dans la continuité d’une conception de la nationalité basée sur le « droit du sang » (voir notre article précédent
Le Pen récidive contre Rachida Dati )
 
Koch est entré au Parti Chrétien-Démocrate à l'âge de 14 ans et fait partie des « jeunes loups » de la CDU. Son ambition est sans limites, malgré un parcours jalonné de scandales.
 
On a découvert en effet que sa campagne électorale de 1999 a été entièrement financée par de l'argent sale, provenant des caisses noires de la CDU sur un compte en Suisse. Roland Koch a d'abord expliqué qu’il s’agissait de dons légués par « des immigrés juifs », avant de reconnaître avoir menti à l'opinion publique.
Il avait suivi la même ligne de défense que le chancelier Helmut Kohl qui avait aussi évoqué de mystérieux "donateurs juifs" pour justifier ses caisses noires et avait dû quitter ses fonctions. Kohl a ensuite comparé son propre sort à celui des Juifs d'Allemagne sous le
 
En 2002 Koch avait provoqué un nouveau tollé en assimilant le sort des personnes fortunées sous un gouvernement de  gauche, à celui des Juifs sous le nazisme, car selon lui ces 2 catégories étaient pareillement stigmatisées par une « étoile jaune ».
Il avait  du s’excuser et avait retiré ses propos.
 
Notons  que ce recours à l’étoile jaune vient encore de se manifester en Allemagne avec la commercialisation de t-shirts censés protester contre des mesures anti-tabac et montrant des fumeurs affublés d’une étoile jaune.



Memorial 98




 
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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 00:08

"2008 sera une année dure et exigeante", a affirmé Nicolas Sarkozy lors de ses vœux à l'Elysée.
Sarkozy est  en difficulté sur le plan social, car ses promesses sur le « pouvoir d’achat » montrent leur vacuité et leur caractère mensonger.
 Face à la chute de sa popularité, il a recours à sa ressource préférée, au thème fétiche qui lui a ouvert les portes du pouvoir: la démagogie sécuritaire et xénophobe.
 Un exemple parmi tant d’autres: la mise en scène des vœux avec les cheminots  et agents RATP dont il vient de détruire le régime particulier de retraite et qu’il " cajole"  dans le domaine de la sécurité.
 De même, le seul regret exprimé par Sarkozy lors de sa conférence de presse élyséenne du 8 janvier a porté sur le nombre insuffisant d’expulsions d’étrangers. 25000 personnes doivent être expulsées, pas une de moins!
Il faut donc s’attendre à voir beaucoup de déploiements policiers, de rafles et d’expulsions avant les municipales et au delà, à mesure qu’apparaîtront les fissures de la politique anti-sociale du président.
Ce recours était assumé et annoncé depuis plusieurs années. La récupération de l’ électorat du Front national a été considérée comme la clef de l’élection présidentielle (voir notre article précédent  
Sarkozy-Le Pen: le livre qui révèle )
Un nouveau livre, issu du sérail, témoigne à nouveau de cette préparation méthodique.  
Extraits du livre « Les hommes d’Etat » de Bruno Lemaire ex directeur de  cabinet de Villepin qui retrace le déroulement de la période 2006/2007, vu de l'intérieur du gouvernement.

9 mai 2006 [Petit déjeuner de la majorité à Matignon. Nicolas Sarkozy intervient.]
… il croise le regard de Dominique de Villepin : «Moi, je sais pas, la seule chose que je dis, c'est qu'il faut faire de la politique. Et pour faire de la politique, il faut cliver. On a le texte sur l'immigration: je dis pas qu'il est parfait, mais au moins on clive, les socialistes sont mal à l'aise. Et puis on a la prévention de la délinquance: je dis pas que c'est bien ou pas, la prévention de la délinquance, je dis que les Français attendent ça, ils veulent qu'on soit ferme, et ils voient que les socialistes sont mal à l'aise. Alors qu'est-ce qu'on attend? C'est que du bonheur, ça!»
13 juin 2006 [En présence de Bruno Le Maire et de Claude Guéant, Dominique de Villepin reçoit à déjeuner Nicolas Sarkozy, qui fait le point sur la situation politique.]
«Le Pen, en ce moment, il engrange. Il engrange un maximum. Moi, je dis jamais du mal des électeurs de Le Pen, jamais. Les électeurs de Le Pen, je dis toujours que c'est des victimes. Des victimes de quoi? J'en sais rien. Mais c'est des victimes. Pour nous, l'élection de 2007 se jouera sur les électeurs de Le Pen. On les prend, on gagne. On les prend pas, on perd.»

Dans cette entreprise Sarkozy s’appuie aussi sur les aspects les plus rétrogrades du catholicisme. Celui qui déclare : "Je suis de culture catholique, de tradition catholique, de confession catholique. Même si ma pratique religieuse est épisodique, je me reconnais comme membre de l’Eglise catholique »( NS dans son livre de 2004 : la République, les religions, l’espérance) met en scène à Rome sa vision des racines chrétiennes et en fait uniquement catholiques de la France.
Face à un pape nostalgique de l’ordre ancien et qui fut membre des jeunesses hitlériennes(voir notre article précédent Benoît XVI appuye les intégristes antisémites en France
) le président d’une République laïque fixe comme horizon de l’espérance la seule croyance religieuse.

 Pour alourdir la symbolique nationaliste de ce voyage au Vatican, Sarkozy s'est fait accompagner de Max Gallo. Ce nouveau chantre de la papauté est aussi le héraut de l’ « identité française » dont il détaille sa conception : «  j’assume Thiers, Céline et Brasillach »(ce dernier fasciste, collaborateur des nazis et délateur fut condamné à mort à la Libération pour « intelligence avec l’ennemi », tandis que Céline, hitlérien convaincu et dénonciateur nominal de Juifs et de résistants, échappa à toute sanction)




Mémorial 98


 

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 22:46
 Condamnation d’un ouvrage antisémite

L'avocat Constantin Plevris, figure de l'extrême droite, vient d’être condamné à 14 mois de prison avec sursis pour un brûlot antisémite ; il s’agit d’une première dans un pays où l’antisémitisme s'exprime ouvertement, notamment sur les télévisions privées.
C’est l'Observatoire grec des accords d'Helsinki (EPSE), ONG de défense des droits des minorités, qui est à l'origine de la procédure.
Il a été reconnu coupable d'injure raciale et d'incitation à la haine et à la violence raciale pour son livre « Les Juifs - Toute la vérité ».
Paru en mai 2006, le livre de Plevris déroule sur près de 1400 pages un mélange de négation de la Shoah, d’apologie des nazis et de menaces contre les juifs, qu'il qualifie de «sous-hommes» et d'«ennemis mortels» méritant «le peloton d'exécution ».
 Cette condamnation met en oeuvre pour la première fois la législation antiraciste grecque datant de 1979.
 Depuis des années en Grèce la littérature antisémite et néo-nazie circule librement ; c’est le cas notamment des «  Protocoles des sages de Sion »
La tradition antisémite de la droite nationaliste grecque appuyée sur l’Eglise orthodoxe est fortement enracinée.
La religion orthodoxe est la religion d’Etat. Son puissant clergé est au premier rang de l’exclusion des minorités religieuses (juifs, musulmans, catholiques) et nationales (Albanais, Macédoniens…) ainsi que du soutien aux criminels de guerre serbes, au nom de la fraternité orthodoxe. Les immigrés sont particulièrement maltraités et privés de droits.
Des chapitres du livre de Plevris portant sur la négation des chambres à gaz ont été publiés dans l’hebdomadaire nationaliste Eleftheros Kosmos, qui a repris le titre de l’organe de presse qui fut en son temps le porte-parole de la dictature des colonels grecs (1967-1974).
Tout au long du procès, l'attitude du parquet a alimenté l'indignation des associations plaignantes. Un des deux procureurs qui se sont succédé à l'audience, Anastassia Massoura, a requis la relaxe de M. Plevris en invoquant la caractère «scientifique» de son livre et le fait que «les juifs» ont refusé de «dialoguer» avec l'auteur, comme ce dernier les y avait invités.
Au cours des débats, cette procureure a centré son examen des témoins sur la question de savoir si, «comme le dit l'accusé, le Talmud traite de cochons tous les non-juifs» et si «les juifs soutiennent actuellement» cette thèse. Elle a aussi invoqué la liberté d'expression, jugeant que celle-ci devait s'appliquer même pour des propos «inhumains».
À l'ouverture du procès, le 11 septembre, son prédécesseur avait également estimé que M. Plevris faisait oeuvre «scientifique», imputant son apologie des crimes nazis à une «plume un peu vive».
 On ne peut que noter le parallèle de leur position avec l’attitude d’un membre du parquet autrichien, proche de Haider, protégeant le négationniste David Irving (voir notre article précédent
Oxford: négationnistes en vedette? )
Ces dérives de la hiérarchie judiciaire, peu couvertes par les médias locaux, n'ont suscité aucune réaction du monde politique grec.
Les représentants de la communauté juive ont déclaré que la parution du livre de Plevris a déjà provoqué une augmentation des actes antisémites dans le pays, notamment par la profanation de monuments juifs.
 «C'est un jugement historique, dont on espère qu'il va créer une jurisprudence», a commenté Panayote Dimitras, de l'Observatoire grec des accords d'Helsinki (EPSE), ONG de défense des droits des minorités, à l'origine de la procédure.

La communauté juive de Grèce compte aujourd'hui quelque 6000 personnes. Environ 50 000 de ses membres, qui vivaient principalement à Salonique, ont été massacrés durant l'occupation nazie.

Une partie de la gauche grecque est contaminée par la tradition antisémite en vogue dans son pays. Elle ajoute à sa condamnation de la politique des gouvernements israéliens des considérations plus que douteuses.
Ainsi Mikis Théodorakis  a plusieurs fois dérivé dans cette direction.  S’exprimant en 2003 lors d’une conférence de presse, il avait  déclaré : « Aujourd’hui, nous pouvons dire que ce petit peuple (juif) représente la racine du Mal. Il se croit très important et est très entêté ». Le ministre grec de l’Education et de la Culture, présent lors de la conférence de presse, n’a pas réagi et a gardé le silence. Depuis, Théodorakis persiste dans la même veine.

Mémorial 98

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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 23:52
Nous publions une réaction de Souâd Belhaddad, journaliste-reporter, auteure

Livres parus :
Entre deux « je » : Algérienne ? Française ? Comment choisir…  (Mango)
SurviVantes : Rwanda 10 ans après( ed. de l’Aube)
La fleur de Stéphanie : Rwanda entre déni et réconciliation (Flammarion)
Algérie, le prix de l’oubli (Flammarion)

MEMORIAL 98


L’INCIDENT (n) EST (pas) CLOS
    
        À la veille du voyage officiel de Nicolas Sarkozy  en Algérie, Il y a plusieurs semaines, le ministre algérien des anciens combattants, Mohamed Cherif Abbés, donnait une interview  à forte consonance antisémite ( tempsreel.nouvelobs.com/.../20071128.OBS7225/ )au quotidien arabophone El Khabar. 
Entre temps, le président de la République française s’est rendu à Alger et Constantine, a ébauché un début de reconnaissance de la colonisation, puis l’a relativisée en rapport à la souffrance des rapatriés, a conclu des contrats de quelque 5 milliards d’euros et est revenu.
Entre temps, la visite de Khadafi, leader libyen, a balayé l’actualité franco- algérienne, d’autres contrats ont été signés,   quoique d’une valeur moindre que le chiffre de 11 milliards annoncés.
 Et  les déclarations antisémites du ministre algérien ? «  L’incident est clos » . C’est la phrase officielle véhiculée par divers ministres concernant ces propos.  Considérant que le Président Bouteflika avait assuré au chef de l’Etat français qu’ils ne reflétaient pas la position du gouvernement algérien (sans cependant s’en excuser ni demander la démission de son ministre), Nicolas Sarkozy a déclaré que l’incident était clos.
Et Rachida Dati, Fadela Amara, entre autres, ainsi que des députés de l’UMP de reprendre la formule consacrée.
  Bien sûr, nécessité politique fait loi. On n’imagine pas que l’indignation ait plus de valeur que cinq milliards d’euros. Une chose me choque, pourtant, en plus évidemment des propos du ministre algérien, en plus de la complaisance du journaliste d’El Khabar qui jamais ne le relance, comme si ce qui se disait était évident, entendu, une chose me choque.
C’est ce mot d’ " incident" . Ainsi, ce qui en France est considéré comme une insulte, une parole hors la loi, ne serait ici qu’un « incident »… 
Cela dépendrait donc de qui s’exprime ? Un jeune ou un politique français osant le même racisme susciterait, on l’espère en tout cas, la condamnation de tous nos intellectuels - tribunes dans divers journaux, chroniques de radio, déclarations d’une majorité de représentants politiques.
Mais non, là, l’incident est clos… L’antisémitisme serait quelque chose sans importance… J’aurai tant espéré que Rama Yade, par exemple, si prolixe contre la dictature de Khadafi, élève également la voix contre l’antisémitisme de ce politique algérien. Juste un petit mot pour signaler que s’il faut clore l’affaire, au moins, ne lui donnons pas ce nom si cruel d’"incident"
   Depuis plus de deux ans, j’interviens avec Isabelle Wekstein, avocate,   dans des collèges privés et publics de la Seine St Denis. Par des jeux de rôle et des lectures du code pénal, nous sensibilisons les jeunes à la question du racisme et de l’antisémitisme, les conduisant à réaliser qu’en être victimes ne les empêche pas régulièrement, d’en être aussi les auteurs. Et que si la loi protége la victime de discrimination, elle punit le raciste et l’antisémite. Nous insistons beaucoup auprès d’eux sur l’importance du langage, le poids des mots, nous martelons, de façon ludique mais ferme, que non, on ne peut pas tout dire, et surtout pas tout ce qu’on veut, à propos des origines des uns et des autres…

Après avoir souligné la force du préjugé, nous nommons la loi, en disant clairement à ces jeunes que par le Verbe, ils peuvent être hors la loi. Nous leur précisons bien que, proférer des paroles racistes, antisémites, fussent elles prononcées au nom de l’humour  c’est important, grave…
…Et voilà qu’un représentant de l’Etat algérien prononce ces préjugés terribles publiquement, officiellement ! Et voilà que nos représentants gouvernementaux appellent cela un « incident » ! Qu’est ce qu’on va leur dire à ces jeunes ? Bon, cette fois-là, ce n’est pas pareil, lui, c’est le ministre d’un pays riche, vous comprenez, et l’on a des affaires commerciales à conclure avec ce pays, donc ce qu’il dit n’est pas bien mais comme toute le monde, dans son gouvernement, ne dit pas la même chose (publiquement…), Allez, c’est un incident, il faut passer à autre chose …
Décidément non, l’antisémitisme, le racisme ne sont pas des « incidents ». Pour preuve, cette autre définition du Robert de ce mot:" Incident diplomatique. Évènement peu important en lui-même mais capable d’entraîner de graves conséquences dans les relations internationales.». N’a-t-on pas assisté exactement au contraire? Un évènement loin d’être peu important (l’antisémitisme) mais sans conséquences diplomatiques.

Quand je vous disais que ce n’est pas du tout ce qu’on appelle un incident…

Souâd Belhaddad
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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 22:08
L’antisémitisme de la sanglante bureaucratie algérienne.

A la veille de la visite de Sarkozy en Algérie, Mohamed Cherif Abbés ministre des anciens combattants a, dans une interview au principal quotidien arabophone El khabar, livré une diatribe antisémite: « …Vous connaissez les origines du président français et les parties qui l’ont amené au pouvoir. Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l’effigie de Nicolas Sarkozy, en pleine campagne électorale ?(Il s’agit en fait d’une initiative privée et commerciale des soutiens de Sarkozy en Israël NDLR) Le gouvernement d’ouverture que dirige M. Sarkozy, qui a vu plusieurs personnalités de gauche rejoindre un gouvernement de droite soulève plusieurs interrogations comme pourquoi Bernard Kouchner a décidé de sauter le pas, cela ne s’est pas fait pour des croyances personnelles. Ceci était le résultat d’un mouvement qui reflète l’avis des véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France… »

 
À propos d’Enrico Macias il en rajoute dans l’abjection; à la question d’El Khabar : « … L’arrivée d’Enrico Macias en Algérie a déclenché une polémique, que pensez-vous de cette visite ?
Mohamed Cherif Abbés répond: "l’arrivée de Hamlaoui Mekracha, ex-ministre des anciens combattants avec Jaques Chirac était une provocation. La venue d’Enrico Macias est une provocation mais à un degré moindre car il n’est pas d’origine algérienne, contrairement au premier qui a été considéré comme un traître…». Macias, né à Constantine, est ainsi retranché de son lieu de naissance parce qu’il est juif.

 
Mr Abbés rejoint ainsi les dénonciations de Le Pen à propos des origines de Sarkozy (voir Le Pen et les "3 grands-parents étrangers" de Sarkozy ) et de Le Pen encore à propos de la nationalité Rachida Dati (voir  Le Pen récidive contre Rachida Dati )

Le « recadrage » de Bouteflika
Face au scandale diplomatique, le président algérien, élu de la fraude et du choix des généraux qui contrôlent le pouvoir, aurait corrigé les propos de son ministre.
Mais Bouteflika lui-même a recours à la rhétorique antisémite.
Comme l’a révélé le Canard Enchaîné du 30 août 2006, jamais démenti depuis, le premier secrétaire du parti socialiste français a,  lors de sa visite en Algérie les 8 et 9 juillet 2006, été confronté aux propos suivants de Bouteflika, le président algérien : « Les chambres à gaz utilisées par les nazis contre les juifs étaient beaucoup plus propres que les fours à chaux utilisés par l’armée française contre les fellagas ». Bouteflika s’est aussi « inquiété » de l’état du PS français et l’ainsi interpellé : « Monsieur Hollande, on dit que l’influence des juifs est extrêmement forte dans votre parti. Comment comptez-vous faire pour la réduire ?...
 
Le régime algérien manie de longue date l’antisémitisme
 
Pierre Vidal Naquet dans son livre  les « Assassins de la mémoire » (Point Collection Essais) rappelle la période autour du procès Barbie, défendu par l’avocat J.Vergés, très proche du régime algérien :
« …Le procès de Klaus Barbie (11 mai - 4 juillet 1987) allait mettre à l'épreuve ce changement des valeurs. La guerre d'Algérie lui servit ( à Vergès NDLR) de rampe de lancement… A un hebdomadaire algérien de Paris qui consacrait un numéro au 25e anniversaire du pogrom du 17 octobre 1961, il déclarait, après avoir rappelé qu'il venait de porter plainte au nom de clients algériens pour « crimes contre l'humanité », que la cour de Cassation devrait dire « si le crime contre l'humanité est seulement le crime commis par des nazis contre des Juifs, ou bien s'il concerne le crime beaucoup plus grave, beaucoup plus actuel, beaucoup plus effrayant pour l'avenir, le crime commis par les impérialistes contre les peuples en lutte pour leur libération ». Des nazis, des Juifs; les mots n'étaient pas choisis au hasard, ils relevaient de la réfection de l'histoire. Cette campagne, J. Vergès alla la poursuivre en Algérie en avril 1987 ce qui entraîna d'avril à juin 1987, dans les hebdomadaires algériens (officiels) Algérie Actualité et Révolution africaine, de violentes attaques antisémites, dirigées en particulier contre Jean Daniel… »

MEMORIAL 98

 



 

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 22:29

 

 

Oxford : invitation de négationnistes et forte protestation.

 

Le club de débat étudiant "Oxford Union" avait décidé d’inviter le négationniste britannique David Irving ainsi qu’un dirigeant du Parti national britannique (BNP) Nick Griffinl le 26 Novembre pour une conférence sur la « liberté d’expression » au cours de laquelle ils devaient exposer leurs thèses.
Irving est l’auteur de nombreux livres sur la Seconde guerre mondiale, dont des biographies d’Adolf Hitler et de Hermann Göring, qui lui ont permis de faire fortune et dans lesquelles il a tenté de disculper le IIIe Reich allemand de la responsabilité de la Shoah.
 
Ses positions négationnistes lui ont valu d’être interdit de séjour dans plusieurs pays et condamné à 3 ans de prison en Autriche en 2006 après un procès au cours duquel il a plaidé coupable.
Il a été libéré avant terme grâce au juge Ernest Mauer, membre du parti d'extrême droite de Jorg Haider.
Ce juge avait été nommé par ce dernier, quand il était membre de la coalition au pouvoir, à la direction de l’autorité audiovisuelle du pays.
 
Le lendemain de sa sortie de prison et après avoir été expulsé vers la Grande-Bretagne, Irving a réaffirmé son antisémitisme et son négationnisme en déclarant que "les Juifs étaient responsables de toutes les guerres" et devaient s’interroger sur leur responsabilité dans les pogroms qui les poursuivaient depuis 3000 ans.
 
Nick Griffin, animateur du parti xénophobe BNP qui mène de nombreuses campagnes contre les immigrés et les demandeurs d'asile, a pour sa part été inculpé au Royaume-Uni d’incitation à la haine raciale en 1998, après avoir diffusé des documents négationnistes.
Malgré les nombreuses protestations dans le pays et une énorme polémique, le club d’Oxford a maintenu sa conférence au nom de la "liberté d'expression".
Les organisations étudiantes, les syndicats, les organisations antifascistes et antiracistes ont organisé une manifestation pacifique sur les lieux à Oxford. Des centaines de personnes se sont retrouvées devant la salle prévue pour la conférence.

 Parmi les manifestant Jean Kaigamba, survivant du génocide des Tutsis au Rwanda. Il a déclaré à la presse locale : « je suis stupéfait que des gens qui prétendent être des intellectuels invitent des extrémistes au nom de la liberté d’expression, leur offrent une tribune et leur permettent de diffuser leurs positions tordues… »
Des groupes ont réussi à franchir le dispositif de sécurité et ont pu empêcher le déroulement prévu.
Irving et Griffin ont dû se contenter de faire une déclaration et de repartir rapidement sous les huées et les cris de "shame on you" (honte à vous) qui s'appliquaient aussi aux organisateurs de cette conférence.

MEMORIAL 98

     
 

 

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 18:39


Slovaquie : révisionnisme officiel.

 

Le parlement slovaque a approuvé à la fin octobre une loi destinée à honorer la mémoire d'Andrej Hlinka, un prêtre catholique qui se flattait en 1936 d'être le "Hilter slovaque".

"Andrej Hlinka a grandement contribué à aider les Slovaques à construire leur nation", affirme le texte qui a été approuvé par 94 voix pour, 26 contre et 14 abstentions.

Le texte présenté par le Parti national slovaque (SNS) ouvertement xénophobe qui participe au gouvernement depuis juin 2006, sous la direction du parti de « gauche » SMER affilié à l’Internationale socialiste, proposait d'attribuer au père Hlinka le titre de "Père de la Nation" et de punir comme un "crime" toute diffamation contre lui, mais ces deux mentions ont été retirées par les députés.

 
Après sa mort, en 1938, Andrej Hlinka fut traité en héros national par le régime clérical et pro-nazi de l’evêque catholique Josef Tiso, de 1939 à 1944.
Ce régime avait résolument choisi la collaboration, y compris en matière d'antisémitisme, ce qui lui vaut d'être classé par l’historien de la Shoah Raul Hilberg comme l'un des « satellites par excellence », au même titre que la Croatie des Oustachis.
Dès août 1940, le gouvernement slovaque crée le Bureau central de l'économie qui, s'occupe uniquement de la politique antisémite, et pas seulement dans le domaine économique. En septembre 1941, le Code juif, qui ne compte pas moins de trois cents articles, refond la législation antisémite, avec une définition du Juif encore plus dure que celle des lois nazies. L'initiative de la déportation revient non aux nazis, mais aux dirigeants slovaques, soucieux de se débarrasser au plus vite des Juifs, à la seule condition que les évacuations se déroulent dans des conditions relativement acceptables pour l'épiscopat. Au total, 70 000 Juifs sont déportés, dont 65 000 morts dans les camps.

Plus de la moitié des Slovaques étaient opposés à une loi le proclamant "père de la Nation", selon un sondage publié en octobre par le Public Policy Institut ; le texte proposé par le SNS a suscité des protestations très vives.
Des intellectuels connus ont signé une pétition le qualifiant de "père d'un régime totalitaire et avocat de l'idéologie fasciste". Le Conseil local des communautés juives a rejeté toute "glorification" de ce "symbole du fascisme slovaque en 1939-45" tandis que l'Eglise luthérienne slovaque affirmait qu'il "visait la division et non l'unification" du pays du fait de son discours injurieux vis à vis des protestants, des juifs, des Tchèques et des Hongrois.
"Je suis le Hitler slovaque et j'apporterai à ce pays l'ordre qu'Hitler a donné à l'Allemagne", avait-il déclaré dans un discours public prononcé en 1936.

Cette loi symbolise la dérive des dirigeants slovaques qui dirigent le pays depuis 2006 au travers d’une coalition « rouge-brune »
Le parti de gauche slovaque Smer, victorieux aux législatives de juin 2006, a en effet opté pour une coalition avec l'extrême droite xénophobe SNS et le parti nationaliste HZDS de l'ancien Premier ministre Vladimir Meciar.
Le SNS qui revendique 135 ans d'existence et affirme être "le plus vieux parti" du pays, accuse sans cesse les Hongrois de menacer "la souveraineté" du pays en oeuvrant secrètement pour une révision des frontières issues du démantèlement de la Hongrie après la Seconde Guerre mondiale. Il préconisait aussi, il y a quelques années, de rassembler tous les Roms du pays dans un grand camp.


 
La hiérarchie catholique  du pays est aussi impliquée dans la glorification du passé sombre des autorités de ce pays
 Ainsi l’archevêque Sokol est un des fervents défenseurs de l’Etat fasciste slovaque de 1939-1944, qu’il ne cesse de glorifier, qualifiant cette période de prospère, et voue un véritable culte au chef de l'Etat d’alors, Mgr Josef Tiso.
Pour obtenir la réhabilitation de ce dernier, qu’il considère comme un martyr, il participe régulièrement aux commémorations organisées par des nostalgiques, soutient des historiens et écrivains révisionnistes qui minimisent l’implication du régime dans la déportation des Juifs et Tsiganes-Roms.
Selon les informations provenant des archives du ministère de l’Intérieur tchécoslovaque, parues dans la presse, Mgr Sokol (74 ans) était jusqu'en 1989 un informateur assidu de la police secrète du régime stalinien (StB) concernant les agissements de « l’ennemi de l'intérieur.
Sous le nom de code « Source spirituelle », il informait la police sur les visiteurs envoyés par le Vatican, les candidats aux postes d’évêques, les dates de leur intronisation. On retrouve ici la combinaison de l’archvêque polonais Wielgus, soutien de la radio antisémite Radio Maryja et agent de la police politique du régime stalinien. Il dût pour cela renoncer à sa nomination (Voir nos articles précédents sur la Pologne)

L' Europe Centrale et de l’Est est malade de son passé, ravagée par le chauvinisme, l’antisémitisme et les discriminations contre les Roms.


MEMORIAL 98

 

 

 

 

 

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 00:45

Lyon :  Perben s’allie avec les  complices de  Gollnisch et Le Pen.
 

 Pour les prochaines municipales à Lyon l’ancien ministre de la Justice et fondateur de l’UMP fait liste commune avec le groupe de Charles Millon.
Ce dernier, ancien ministre de la défense de Chirac et Juppé, s’est rendu célèbre en se faisant élire président de la région Rhône-Alpes en Mars 1998 grâce à une alliance avec le Front National.
Son allié et compère était Bruno Gollnisch, négationniste avéré récemment condamné à une peine de prison pour ses déclarations sur les chambres à gaz et toujours candidat à la succession de Le Pen. Un autre pilier de l’alliance était Pierre Vial, fasciste et antisémite avéré, qui fut nommé vice-président de la commission culture du conseil régional.
Face au choc provoqué par les alliances droite-FN dans cinq régions, la résistance s’organisa, notamment contre Milon.
 Ainsi à Izieu, dans l’Ain dont il était à l’époque député, Charles Millon est conspué le dimanche 19 juillet, devant la stèle qui symbolise le sort tragique de 44 enfants et 7 adultes juifs raflés dans ce village et morts pour la plupart en 1944 à Auschwitz. La présidente régionale de l’Amicale des déportés d’Auschwitz, Simone Lagrange, déportée à treize ans, demande publiquement à M.Millon de quitter les lieux. Celui-ci ne part qu’à la fin de la cérémonie, bafouant ainsi la mémoire des disparus, des survivants et de leurs familles. Fin novembre, il est exclu de l’association du mémorial des enfants d’Izieu. 
 Millon ne fût jamais maltraité par la droite qui tenta jusqu’au bout de sauver son emprise sur le conseil régional (voir notre article précédent Devedjian copie les insultes du Front national  qui comporte un récit plus détaillé de cette période) Après sa défaite il fût nommé par Chirac ambassadeur à la FAO, acquiérant au passage le statut de diplomate.
Dix ans plus tard, Million et son groupe n’ont en rien modifié leurs conceptions de l’époque. Ils n’ont jamais exprimé le moindre regret à propos de leur alliance avec le Front National.
  Bien au contraire, Million lui même se sent conforté par la victoire de Sarkozy et vient de déclarer dans le journal La Croix: «  Nicolas Sarkozy a réussi là où j'avais échoué. J'avais dix ans d'avance, c'est tout… » (la Croix 2/11/07).
Il s’agit encore et toujours des relations avec le Front  National et de la réussite d’une droite dure maniant la xénophobie.


MEMORIAL 98
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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 22:34

Nous recommandons vivement ce livre de nos compagnes de combat contre le négationnisme et le racisme, Catherine Coquio et Aurélia Kalisky.

 


L’ENFANT ET LE GÉNOCIDE
Témoignages sur l’enfance pendant la Shoah


Textes choisis et présentés par
Catherine Coquio & Aurélia Kalisky

Éditions Robert Laffont
Collection BOUQUINS
1376 pages – 32 €



 
Présentation:
 
Que signifie grandir, jouer, rêver, lutter au sein d’une humanité ravagée par le génocide ? Qu’en était-il de l’enfance et des enfants durant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les nazis menaient leur guerre d’extermination contre les Juifs et leur politique d’épuration contre les Tsiganes ?
Écrits pendant ou après les événements, les textes rassemblés ici, rédigés en une quinzaine de langues – français, polonais, allemand, tchèque, yiddish, hébreu, roumain, grec, espagnol, serbocroate, hongrois, russe, italien, anglais  - dessinent ce que fut l’effondrement d’un monde aux yeux des plus jeunes, et disent l’incroyable vitalité qu’ils déployèrent dans les ghettos et les camps.
Ils éclairent la perception que les enfants et les adolescents eurent de ce drame collectif et permettent de comprendre le regard, souvent sans concession, qu’ils portèrent sur les adultes.
Qu’ils prennent ou non forme littéraire, ces témoignages, ces poèmes et ces fables montrent l’importance qu’eut pour certains la possibilité de mettre en mots ce qu’ils vivaient et éprouvaient.
Les textes réunis ici, émanant de témoins inconnus autant que d’auteurs célèbres (Georges-Arthur Goldschmidt, Aharon Appelfeld, Imre Kertész, Elie Wiesel, Primo Levi…), parfois inédits en français, ont été choisis et présentés par Catherine Coquio et Aurélia Kalisky, avec l’aide de plusieurs traducteurs et historiens.
Ils forment un livre unique qui propose, pour la première fois à l’échelle de l’Europe entière, un témoignage sur la Catastrophe telle qu’elle fut vécue par les enfants : ceux qui grandirent dans le pressentiment ou la certitude quotidienne de leur condamnation, et qui, s’adaptant au monde où il leur fallait vivre, firent de ces récits ceux de la vie même.



Catherine Coquio est professeur de littérature comparée à l’Université Paris Diderot. Aurélia Kalisky est doctorante en littérature comparée à Paris III et au Zentrum für Literaturforschung (ZfL) de Berlin.

Memorial 98

Actualisation du 27 mars 2017

Une belle initiative de mémoire pour les 15.000 enfants emprisonnés par les nazis dans le camp de Theresienstadt entre 1941 et 1945 et exterminés; seuls une centaine ont survécu aux chambres à gaz d'Auschwitz. Le compositeur tchèque Krasa lui-même, qui avait adapté à Terezin son oeuvre, créée dans une première version dans un orphelinat juif, périt à Auschwitz.

Avec l'opéra "Brundibar", une soixantaine d'enfants font revivre, sur la scène de Toulouse, la mémoire des enfants juifs du camp de concentration de Terezin qui avaient interprété l'oeuvre de Hans Krasa, avant d'être exterminés à Auschwitz.

L'oeuvre, de moins d'une heure, fut utilisée comme outil de propagande nazie, quand en 1944 l'Allemagne d'Hitler décida d'ériger Terezin en sorte de "camp modèle" où les Juifs passaient pour être bien traités.

"Brundibar" fut inséré dans un film de propagande et montré à des émissaires de la Croix Rouge Internationale venus constater les conditions de détention à Terezin et qui se laissèrent complaisamment piéger. Ceux-ci partis, "Brundibar" ne fut plus d'aucune utilité pour les nazis et les enfants furent déportés vers la mort.

MEMORIAL 98

 


Actualisation du 14 septembre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

La découverte récente d'une figurine en porcelaine du personnage de Mickey ayant appartenu à un enfant déporté au camp nazi d'Auschwitz-Birkenau rappelle le sort particulièrement tragique des enfants victimes du nazisme.

 

Les génocidaires et les criminels contre l'humanité portent un soin particulier à "éliminer" les enfants, dont ils pensent qu'en survivant, ils aspireraient à venger les crimes subis par leurs proches.

Les nazis préconisaient de tuer les enfants des groupes qu'ils considéraient “indésirables” ou “dangereux” dans leur logique idéologique de “lutte des races”.

Avec leurs collaborateurs, ils tuèrent des enfants pour ces raisons "idéologiques" et en représailles à des attaques partisanes réelles ou prétendues.

 Le chiffre des victimes est d'au moins un million et demi d'enfants, y compris plus d'un million d'enfants juifs, des dizaines de milliers d'enfants tsiganes, des enfants allemands handicapés physiques et mentaux, des enfants polonais ainsi que des enfants d'Union soviétique occupée.

« C'est un bien triste objet, car il rappelle un enfant qui sans doute a été gazé au camp. La figurine a été retrouvée au lendemain de la guerre sur les bords de la Vistule à plus d'un kilomètre du camp par des habitants d'une ferme, qui l'ont mise de côté avec d'autres petits objets et nous l'ont remise seulement récemment », a expliqué Agnieszka Molenda, présidente de la Fondation lieux de mémoire auxiliaires (FPMP). 

Mise sur pied en 2013 par des collectionneurs privés passionnés par l'histoire locale, la fondation rassemble des objets liés à l'histoire du camp sur les terrains où se trouvaient ses annexes d'Auschwitz, soit sur 40 kilomètres carrés.

 

Ni oubli, ni pardon!

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 00:53

Le secrétaire de la section PS de Toul David Melloni se rallie à la députée ultra-sarkozyste Nadine Morano en vue des prochaines municipales.
En cas de victoire de leur liste il sera son premier adjoint. Il pose déjà à ses côtés pour la presse et déclare :"Je pense que Nadine (Morano) est la seule à pouvoir rassembler. Son influence nationale, c'est quelque chose qui compte pour l'avenir de Toul". Il ne s’agit pas seulement d’un ralliement supplémentaire à Sarkozy mais aussi d’un blanc-seing «  de gauche » apporté à celle qui a ouvertement agi pour assurer la présence de Le Pen à la dernière présidentielle.
Dans un de nos articles précédents(Sarkozy et le Front National: une liaison dangereuse le 4/5/07)
 nous la citions en exemple:   
«… la députée UMP Nadine Morano, très proche du candidat UMP, a elle même collecté ces signatures pour Le Pen comme l'indique le Canard enchaîné, jamais démenti, dans son édition du 11 Avril 2007 : "En Meurthe-et-Moselle, par exemple, Nadine Morano, en bon petit soldat, réunit des maires ruraux début mars: “Nous étions cinq ou six à être désignés pour signer en faveur de Le Pen. Nadine nous a demandé d’envoyer nos parrainages non pas directement au Conseil constitutionnel, mais au siège du comité de soutien départemental de l’UMP. C’est elle, ensuite, qui les a emmenés à Paris”, raconte l’un d’eux"… »
Le secrétaire de la section PS de Toul connaît évidemment cet épisode et le cautionne en se ralliant à N.Morano.
On constate ainsi les effets délétères  de l‘entrée de personnalités se réclamant de la gauche dans un gouvernement issu d’une campagne largement xénophobe.
Bernard Kouchner et Fadela Amara siègent aux côtés du ministre de l’ « Identité nationale » et acceptent en silence (Kouchner) ou en râlant pour la forme (F. Amara) les tests ADN, les statistiques ethniques, la traque des sans-papiers , la violence contre les femmes mal-logées…

Leur carrière et leur statut personnel sont pour eux bien plus importants que toute conviction.

MEMORIAL 98


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