L’appui du groupe antisémite Radio Maryja n’a donc pas suffi au parti de la droite radicale et nationaliste (voir notre série d’articles sur la situation polonaise).
Ses alliés d’extrême droite ont connu une défaite encore plus cinglante.
La Ligue des familles polonaises (LPR) et le parti Autodéfense de Lepper sont éliminés du Parlement avec des scores inférieurs à 2%.
Néanmoins le parti PiS des Kacszynski garde plus de 4 millions de voix et la présidence de la République.
Les forces ultra-catholiques vont sans doute se lancer dans une campagne d’agitation contre l’autre parti de droite (libéral) qui a remporté les élections.
Il est donc encore bien tôt pour évoquer, comme le fait le journal Le Monde, la « fermeture d’une parenthèse ».
Il faut saluer ce recul de la droite radicale polonaise, au moment même où en Hongrie se développe une milice-la Garde hongroise- reprenant les symboles du fascisme et alors que la Suisse connaît une nouvelle poussée du parti xénophobe.
MEMORIAL 98