Cette directive devrait être adoptée par le Conseil des ministres de l'Union européenne le lundi 8 décembre 2008.
Alors que Sarkozy nomme P.Devedjian (voir notre article précédent Devedjian copie les insultes du Front national )au gouvernement et pressent B.Hortefeux(voir notre article précédent Hortefeux: guerre aux associations! ) comme secrétaire général de l'UMP, il est important d'exprimer le rejet des politiques d'exclusion.
Nous vous invitons, avec le collectif européen des associations, à réagir d'urgence en suivant la procédure simple ci-dessous ;
MEMORIAL 98
Nous vous transmettons un message à envoyer à la présidence de l'Union Européenne :
Adresse pour l'envoi du message : http://www.elysee.fr/ecrire
Copiez / Collez le message ci-dessous dans le formulaire :
Monsieur le Président de l'Union européenne , Président de la République française, Palais de l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Monsieur le Président,
Le ministre français de l'Immigration, M. Hortefeux, a annoncé à des parlementaires européens que la directive retour, qui constitue une véritable « directive de la honte », serait formellement adoptée par le Conseil des ministres de l'Union européenne le lundi 8 décembre 2008.
Cette directive, votée par le Parlement européen le 18 juin dernier, a soulevé des protestations unanimes dans le monde : associations de défense des droits de l'Homme, syndicats, Eglises, responsables politiques, élus et même de nombreux chefs de gouvernement.
Parce que cette directive banaliserait l'enfermement voire l'internement des migrants en Europe, parce qu'elle donnerait une image détestable de l'Europe au reste du monde, et en particulier dans les pays d'origine des migrants, parce qu'elle ne ferait qu'ajouter de la souffrance et de l'injustice dans les déséquilibres actuels, cette directive doit être refusée.
En choisissant de prononcer son adoption la veille de la commémoration du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, la présidence française de l'Union européenne ajouterait une tache supplémentaire et un symbole déplorable au processus engagé par le Parlement européen.
Nous vous demandons, Monsieur le Président, d'ordonner le report et l'abandon de cette directive.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l'assurance de ma parfaite considération,
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